Escapade en famille à Montréal

Salon du livre de Montréal

Ce week-end, nous avons profité du Salon du Livre pour nous échapper un brin à Montréal et faire un peu le plein de culture littéraire et artistique

Prendre la route

Souvent, on se dit qu’on aimerait bien partir quelque part, loin, pour se ressourcer. Mais finalement, on oublie que juste le fait de prendre la route, de sortir de chez soi suffit à combler ce besoin d’aventure.

Ce week-end, nous avons pris la route en direction de Montréal, pour y faire le plein de ce que nous n’avons pas ici…

La ville, le bruit, le mouvement, les magasins, le monde, la mixité, les musées, les restos, les cafés

Parce que oui, mine de rien, ces choses-là nous manquent parfois. Enfin… surtout moi. Parce que mon chum, lui, le bruit, la circulation, tourner deux heures pour trouver une place de stationnement, faire les magasins, se prendre une contravention… ça ne le tente pas.

… C’est sûr que vu sous cet angle, moi non plus en fait.

Bref, je ne retournerais pas vivre dans une grande ville, mais j’aime y aller parfois, pour me souvenir, pour chiner, trouver ce que je ne trouve pas autour de chez moi et bousculer mon rythme de vie.

De l’intérêt des Salons du Livre avec les enfants

Salon du Livre de Montréal

Donc, voilà. Cela fait trois ans que nous faisons le Salon du livre de l’Estrie à Sherbrooke avec plaisir, mais trois ans que l’on rencontre toujours les mêmes auteurs… David Goudreault, Alex A., Alain M. Bergeron… de très bons auteurs d’ici, certes, mais même si j’aime beaucoup découvrir la littérature québécoise, j’aime aussi varier les plaisirs.

C’est ce qui me plait dans les salons, la diversité, le melting-pot, l’accès à toutes les maisons d’édition et la possible rencontre avec l’auteur. C’est plonger dans un grand bain de foule et nager à contre courant pour apercevoir LE stand qui nous intéresse, celui où l’on sait d’avance qu’on sera comblé, enchanté, ébloui… 

… ou pas. Parce que c’est aussi ça les salon du livre. C’est aussi cette même foule oppressante et la déception de ne pas arriver au bon moment pour un événement, remonter la file d’attente pas à pas en se disant qu’on va passer l’après-midi ici pour une seule signature. Ressortir avec un gros mal de tête mais remplie de belles rencontres et d’idées de lectures. C’est aller à l’essentiel parce qu’on sait que les enfants ont leur temps limite au delà duquel ils finissent littéralement par se métamorphoser et où il est impossible de poursuivre toute investigation au risque d’exploser soi-même.

Alors on repère d’emblée les “petits coins stratégiques”, coussins, ateliers lecture et/ou dessins, jeux et éditeurs jeunesse. Ce n’est pas difficile, ils sont présents à presque 70% ! Je n’ai jamais vu autant de littérature jeunesse sur un salon! Pas de souci donc, on retrouve le classique Loup qui fait son show entre les allées et se décline sous forme de peluches et coffrets de jeux que s’empressent de nous réclamer nos p’tits loups à nous. Vive le marketing et les produits dérivés! On s’organise, on fait moitié-moitié avec le papa, on se retrouve pour une petite collation (surtout ne pas oublier la collation!), on lâche prise sur beaucoup de choses et on se concentre sur ce que l’on parvient à réaliser de positif!

Pour ma part, ce samedi, ça a été de retrouver Manon Lavoie, pour la dédicace de son livre Créer le meilleur de soi. Je voulais aussi rencontre Thierry Pardo, pour Une éducation sans école, mais il n’arrivait qu’à 16h, et malheureusement, les enfants n’ont pas tenu jusque-là. Nous avons aussi pu voir Yannick Bergeron des Débrouillards, nous avons écouté Pierre Brassard parler d’actualité à Pouvez-vous répéter la question?

Avec Manon Lavoie, de McommeMuses
Avec Manon Lavoie, de M comme Muses

Nous avons quadrillé le salon d’un bord à l’autre en essayant de suivre la houle, le souffle du vent et évitant quelques icebergs ici ou là. Et puis je suis allée fureter du côté de la littérature française, récits de voyages et littérature étrangère chez les incontournables Gallimard, P.O.L., Seuil, Flammarion, Actes Sud… pour enfin découvrir par hasard une petite maison d’édition autochtone dédiée à la littérature des Premières nations (la seule au Québec?) que je vais suivre de près: Hannenorak.

Et nous en sommes sortis sains et saufs ! Enfin presque… une poignée de dollars en moins (mais pas trop!)

Jamais assez de livres

Grande bibliothèque de Montréal

Et comme dans la famille nous n’en avons jamais assez de livres, nous sommes allés visiter la Grande bibliothèque, boulevard de Maisonneuve, histoire de dire…

Nous avons fait le tour de l’expo temporaire De A à Z, 26 clins d’oeil sur ta ville, un amusant abécédaire urbain qui a beaucoup plu aux enfants. Nous avons eu un beau panel du contenu de la bibliothèque et du nombre d’ouvrages présents rien qu’en montant dans l’ascenseur aux parois vitrées et puis nous avons réécouté un extrait d’Ernest et Célestine (le film) dans l’espace médias du bas.

Les enfants étaient juste déçus de ne pas pouvoir emprunter.

Où manger ?

Entre temps, il a bien fallu se sustenter. Hormis les sandwichs que nous nous étions préparé pour le Salon du livre, nous avons découvert le restaurant végétarien Vego, rue Saint-Denis, qui offre une belle variété de plats végé sous forme de buffet-libre service. Les prix sont abordables et nous avons aimé le concept de buffet qui nous a permis d’être servi rapidement tout en choisissant un assortiment de plats de très bonne qualité à partager. Parfait avec les enfants! Seul Arthur était déçu de ne pas y trouver de frites ou de grilled-cheese… 

Nous avons aussi testé un petit resto toujours dans la même rue, le soupesoup, où l’on peut manger vite (et bon) dans une ambiance bien chaleureuse. Les plats sont simples, de qualité et nous avons apprécié la quantité (juste ce qu’il fallait pour les enfants). Et là, il y avait des grilled-cheese!

Enfin, la française que je suis aimerait mentionner le plaisir qu’elle a eu à savourer un VRAI café, court, serré, goûteux accompagné de croissants chauds à La Fabrique Arhoma, rue Ontario. Petit café cozy aux bonnes senteurs de boulangerie…

On joue aux cowboys et aux indiens au Musée des Beaux-Arts

Il était une fois le western

Pour terminer cette escapade urbaine, nous nous sommes arrêtés (moyennant ladite contravention dont je parlais au début) au Musée des Beaux-Arts pour découvrir l’exposition temporaire Il était une fois le Western. Une belle rétrospective du cinéma western, du mythe et des stéréotypes qui lui sont associés depuis le XIXe siècle jusqu’à nos jours.

La visite s’est déroulée en trois partie, avec un petit atelier créatif pour commencer, où les enfants ont pu confectionner un pliage papier sur le thème. Nous sommes ensuite monté au troisième étage pour la visite de l’exposition principale. Œuvres d’art, projection d’extraits cinématographiques, artisanat… Les enfants ont moins accroché cette partie-là, pour ne pas dire “boudé”. Heureusement, le coin du Petit Western propose des activités ludiques et pédagogique en lien avec l’expo.

Finalement, tout le monde y a trouvé son compte!

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L’expo a lieu en ce moment et jusqu’au 4 février 2018, si vous êtes tentés!

Et où dort-on?

En général, quand nous allons quelque part plus de deux jours, je réserve par l’intermédiaire de Airbnb. En général, tout se passe bien. En général, nous ne sommes jamais déçus.

En général…

Cette fois-ci faisait exception, avec un logement vide, impersonnel et limite sur la propreté. Je suis habituée à Airbnb et j’avoue, cette fois-ci être assez déçue de la prestation. Mais ce sont des choses qui arrivent. J’ai donc laissé mon commentaire à ladite personne concernée, voilà tout.

Cela ne m’empêchera pas de réserver à nouveau par ce biais là, seulement je serai encore plus vigilante.

Dans l’ensemble, nous avons passé une excellente fin de semaine en famille, une belle escapade dans notre routine quotidienne.

Et vous? C’est quoi votre dernière escapade en famille?
Racontez-moi!

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