Deux jours à Chicago en road-trip

Road-trip en famille aux US. Découvrez notre aventure nomade et nos péripéties à bord d'un VR

Chicago, day 2

Il y aurait beaucoup à dire sur Chicago, où ne restons que deux jours. Il faut savoir qu’en itinérance, il y a beaucoup d’éléments que l’on ne maîtrise pas (comme la météo). Chicago n’étant pas notre “destination finale”, notre temps est relativement compté. Nous ne pouvons nous permettre de flâner tant que ça et de reporter au lendemain une activité. S’il n’est pas possible de la réaliser, nous devons faire contre mauvaise fortune bon cœur, et accepter. C’est difficile parce qu’il y a tant de choses à faire et à voir et que nous avons si peu de temps. Mais, nous l’apprenons lors de cette deuxième journée, le lâcher-prise sera notre meilleur allié si nous voulons rester vivants dans cette formidable aventure…

Comment perdre du temps à Chicago

Après une première journée très intense dans les rues de Chicago, après une nuit entrecoupée dans l’agitation urbaine, nous ouvrons les rideaux de notre VR sur un paysage d’orage. Quelle déception pour nous qui avions prévu d’aller sur le front de mer faire du vélo et nous prélasser! La pluie bat le carreau à tout rompre, et il n’y a vraiment pas moyen d’envisager une sortie, ne serait-ce que pour aller jusqu’au métro. On discute, on tergiverse, mais le temps passe et il faut prendre une décision.

Nous décidons de partir avec le vr jusqu’au Field Museum, à 10 minutes du stationnement où nous sommes, et nous garer là-bas. OK, décision est prise, c’est parti!

On range la table du petit-déjeuner.

On fixe les placards, les portes et tout ce qui traîne.

Chacun prend sa place avec plus ou moins d’entrain.

Et on part.

Bon. Déjà il faut sortir de là, sachant que c’est une route à sens unique. Aller jusqu’au bout, faire le tour, revenir, repasser devant le parking dans l’autre sens (au passage on fait coucou) et trouver la bretelle d’accès pour le musée.

On roule, on roule… pas de bretelle. Ha, si! En voilà une! Mais… trop tard. Impossible de virer à la dernière minute avec notre véhicule, au risque de se retrouver les quatre fers en l’air. On espère pouvoir faire demi-tour plus loin. Et on repart… dans l’autre sens.

(coucou le parking!) On vire de bord, à nouveau… (coucou le parking!)

Voilà l’embranchement! “Freine, freine! C’est là je te dis! Oui, oui, c’est bon, je l’ai vu!”

Nous voilà sur la route. Mais où est le parking? Là, à gauche. Oui, en effet, à gauche, il y a l’entrée d’un stationnement, gardé par une dame qui nous fait un gros signe que NO, no way ! Nul besoin de voir, en effet, que ce n’est pas possible… C’est un parking souterrain avec une hauteur maximum de 2,10 m. Autant dire qu’on ne passe pas.

Nous faisons demi-tour tant bien que mal dans la pente (au passage, une manœuvre que nous aurons à refaire) et nous tournons, tournons pour trouver où nous garer. Impossible. Il n’y a RIEN de prévu pour les véhicules de notre gabarit! Nous sommes devant le Musée à essayer de nous organiser, mais aucune solution ne nous convient.

Une heure après, nous sommes de retour sur notre bon vieux parking si chaleureux, comme six ronds de flan. 

La pluie s’est arrêtée, ouvrant une brèche dans notre planning. Avec les filles, nous décidons de braver la météo et de partir faire les boutiques pendant que les garçons retournent, motivés, jusqu’au Musée, en métro.

Tout ça pour ça…

Vos nuits seront plus longues que vos jours

Ce n’est que le début du voyage et, déjà, nous devons faire des compromis. Le Musée et ses dinosaures versus les magasins sous la pluie sans parapluie… humm… let me see… Qu’auriez-vous choisi, vous?

Toujours est-il que nous ne sommes pas au bout de nos surprises, et après avoir passé l’après-midi trempée dans des magasins ultra climatisés de Chicago, personnellement, j’avais hâte de rentrer me réchauffer au vr et me coucher.

Mais cette nuit est à noter dans l’agenda comme l’une des pires. A 1h30, un groupe de motards arrive, se gare sous notre fenêtre, proche d’une caravane, et entreprend de démarrer un générateur tout en hurlant pour se parler, leurs voix couvertes par le vrombissement des motos ET du générateur. Alexandre se demande s’il doit descendre, ou pas. Il ne descend pas. A la place, il se lève, allume le moteur, et déplace le vr un peu plus loin.

Sage décision.

Mais à côté de la voie ferrée, nous ne sommes pas mieux logés. Sans compter sur les sirènes des voitures de police, le bruit de l’autoroute à quelques mètres seulement, le passage des avions au-dessus de nos têtes, la chaleur et toujours, le bruit du générateur, un peu plus loin, certes… 

Première panne, 7e jour de road-trip

Cette nuit-là, nous n’avons pas dormis. Cette nuit-là, nous avons décidé d’écourter notre séjour à Chicago et, dès 6h du matin, Alexandre s’est remis au volant en quête d’une meilleure place, en direction de Saint-Louis.

Nous laissons derrière nous le lac Michigan, baigné par la lumière du soleil levant et les buildings miroitant. La route s’étend devant nous, les heures aussi.

A Springfield, alors que nous cherchons un camping, le témoin des freins s’allume.

Juste pour vérifier, nous nous arrêtons dans un garage qui, après deux bonnes heures, nous annonce que nous perdons du liquide de frein et que nous devons absolument checker ça dans un garage à Saint Louis. Rendez-vous est pris pour 8h le lendemain matin. Nous nous rendons au Campground de Saint-Louis, où nous nous posons pour la nuit. Il est 20h, il fait une chaleur terrible, pas loin de 40°C et la piscine du camping est grandement appréciée.

Au menu ce soir : Pâtes et douche fraîches… et une bonne nuit de sommeil ?

Crédit photos : Sabrina Lucas

Chapitre 1 Chapitre 2 Chapitre 3

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.